Le 08 juin 2022, Virginie Malingre, correspondante pour le journal « Le Monde » à Bruxelles, dans son article relatant la proposition de directive européenne sur le salaire minimum, reprenait un tweet de Clément Beaune, le ministre des transports alors ministre délégué chargé de l’Europe : « This text shows that a social Europe is not a slogan, but a reality… ».

Le marché de travail : son fonctionnement

Une firme, afin de déterminer sa production, fait face à trois grands marchés. Pour ce qui est des facteurs de production, il y a les marchés du travail et du capital ; pour ce qui la relie au consommateur, le marché des biens et services.

L’étude du marché du travail revient à analyser la demande et l’offre de travail. Du côté de la demande, se trouvent les entreprises dont les décisions en termes d’emploi sont influencées par les interactions entre les trois marchés précédemment cités. Du côté de l’offre, les (potentiels) travailleurs décident si et où travailler en fonction des options qui se présentent à eux en termes d’occupation du temps.

La demande de travail

Il s’agit principalement de comprendre comment le choix au regard du niveau d’emploi et des « termes » de l’emploi[1] sont déterminés par la demande de biens et services, par le volume de travail et de capital en fonction de leurs prix et par les différents choix technologiques disponibles. 

Pour analyser la relation entre la quantité de travail demandée et son prix[2], il faut se demander comment l’emploi[3] est impacté par une hausse des salaires. Une hausse des salaires représente une hausse des coûts de production pour une entreprise. Dans une vision classique du marché du travail, cette dernière va répercuter cette hausse sur ses prix. Il est alors possible de dénoter deux effets :

  • Effet d’échelle : hausse des salaires = hausse des prix = baisse consommation = baisse de l’emploi.[4]
    • Effet substitution : le travail, toutes choses égales par ailleurs devient relativement plus cher que le capital, les entreprises vont investir plus en capital qu’en travail avec un impact négatif sur l’emploi.[5]

L’offre de travail

L’offre de travail concerne la main d’œuvre. Elle a un processus de décision en deux étapes. Tout d’abord, l’individu décide de travailler ou non ; puis il décide pour quel poste et/ou employeur.

L’offre de travail est positivement reliée à la rémunération. Plus la rémunération est élevée plus un secteur attire les travailleurs.[6] Une augmentation du salaire permet d’augmenter le pouvoir d’achat et de ce fait la consommation avec son corolaire la production et ainsi l’emploi.[7]

Les imperfections du marché

Notre approche par l’offre et par la demande pose une limite importante. Nous avons considéré le marché du travail dans sa version globale dite agrégée. Pourtant les décisions en termes d’emploi et de travail sont faites au niveau individuel et dévoilent de nombreuses hétérogénéités. Le marché du travail n’est pas un marché parfaitement concurrentiel. C’est en ce sens que le Bureau International du Travail (BIT) justifie l’intervention des pouvoirs publics. L’Organisation des Nations Unies (ONU, 2015) dans l’Agenda du Développement 2030 pose une réduction des inégalités et promeut un travail décent pour toutes les femmes et les hommes. Parmi les 17 objectifs de développement durable, l’objectif 8 appelle à une croissance économique durable, soutenable et inclusive et met en évidence l’importance d’avoir un salaire égal à valeur de travail égale. L’instauration d’un salaire minimum répond à ces objectifs (ILO, 2016).

Corriger les imperfections du marché : le salaire minimum

Le salaire minimum, un débat entre économistes

Husson (2020) propose un résumé condensé des débats économiques autour du salaire minimum. Le salaire minimum est à la rencontre des lois de l’économie et d’un projet social. A l’initial, la théorie marginaliste (néo-classique) pose que sur un marché sans friction, l’agent de production sera rémunéré en fonction de la richesse qu’il crée et que l’instauration d’un salaire minimum n’aura d’effet qu’une augmentation du chômage.

Les travaux plus hétérodoxes montrent cependant que le salaire n’est pas égal à la valeur du produit marginal du travail (Robinson, 1969). Les travaux de Keynes s’appuient sur l’idée que le salaire minimum aurait un impact significatif sur la demande globale. Dans le cadre postkeynésien, le marché du travail n’est plus considéré à l’instar un marché comme les autres ; les interdépendances sont trop fortes. Ainsi une politique d’ajustement des salaires abouti à des impacts directs sur l’offre et la demande de travail mais également à des effets indirects via le marché des biens. En conséquence, l’étude de l’impact du salaire minimum doit se faire au regard de la productivité et de la croissance plutôt qu’au regard unique de l’emploi (Seccareccia, 1991).

Au cours des années 90’s, une pierre est jetée dans la marre. Selon Katz et Krueger (1992) et Card et Krueger (2000), le salaire minimum a un impact positif sur l’emploi avec un transfert de la hausse des coûts du travail vers les prix (pas de baisse à court terme de l’emploi). Dès lors un impact positif sur l’économie est envisageable car les travailleurs à bas salaires consomment une part importante de leur revenu[8], ce qui permet d’augmenter la demande et ainsi la croissance de l’emploi. 

Le salaire minimum définition

Avant tout, il s’agit de définir clairement ce que représente le salaire minimum. Selon la définition du BIT, le salaire minimum correspond à la rémunération minimale qu’un employeur doit payer pour le travail fourni, durant une période donnée et qui ne peut être réduit par les conventions collectives ou un contrat individuel.

Le salaire minimum fait partie des outils de politiques de l’emploi à l’instar des conventions collectives visant à protéger les travailleurs et à réduire les inégalités.

Le salaire minimum : qui le fixe ?

Le salaire minimum est généralement déterminé par les pouvoirs publics (dans certains cas par les partenaires sociaux) et révisé en consultation avec les organisations patronales et syndicales. En parallèle, les rapports des instituts de statistiques nationaux permettent de fournir des éléments d’aide à la décision.[9]Dans la plupart des pays de l’OCDE[10], un salaire minimum est en place ; en l’absence, ce dernier est majoritairement remplacé par des conventions collectives, à l’instar du Danemark.

Le salaire minimum : comment le fixer ?

Le salaire minimum peut être exprimé en salaire horaire, hebdomadaire ou mensuel. Le salaire horaire permet plus de lisibilité pour ceux travaillant à temps partiel. Il peut être également défini au niveau national ou régional. Le salaire national repose sur l’idée que chaque travailleur a le droit à la même protection salariale. Cependant cela ignore les différences de salaire réel entre les régions.[11] Le salaire minimum peut également être défini sur une base sectorielle mais aussi sur d’autres considérations telles que les jeunes, les femmes, les migrants, les handicapés etc…

Le salaire minimum : pourquoi ?

L’objectif premier du salaire minimum est d’augmenter les revenus des travailleurs les moins qualifiés et/ou expérimentés afin d’améliorer leur condition de vie, réduire les inégalités (Sodsriwiboon and Srour, 2019). Il promeut une rémunération égale à travail égal (par exemple via la réduction des écarts de rémunération en fonction du genre).

Le salaire minimum : pour qui ?

Le salaire minimum s’applique de facto à tous les employés. Cependant il n’existe pas de définition internationales légale de l’employé. Ainsi de plus en plus de travaux s’attardent sur les nouvelles formes d’emploi et les situations de précarités qu’elles peuvent induire. [12]

Le salaire minimum : à quel niveau ?

C’est sans doute un des défis le plus important dans le débat sur le salaire minimum. Il ne doit pas être fixé trop bas sous peine de n’avoir aucun impact sur la protection des travailleurs et leur famille. De ce fait, il ne stimulera pas la consommation des ménages à faible revenu. 

A l’inverse, trop élevé, il risque d’aboutir à des effets pervers sur l’emploi et ne sera pas forcément respecté. Certains facteurs économiques peuvent être fortement influencé par une augmentation du salaire minimum à l’instar de l’inflation, des exports, ou du niveau d’emploi. 

Tout en prévoyant des possibles révisions afin de s’ajuster aux évolutions économiques (par exemple, la prise en compte de l’inflation qui érode la valeur réelle du salaire minimum), il est également nécessaire de considérer tant l’évolution de la productivité des travailleurs que la part des travailleurs qui sera affectée par cette modification.

Un indicateur usuel dans la détermination du salaire minimum est le ratio du salaire minimum au salaire moyen (ou médian).[13] Il ne faut cependant pas prendre ces ratios au sens littéral puisque la législation autour du salaire minimum peut s’accompagner de mesures exonératoires sur les contributions sociales. Ainsi les allègements de contributions sur les bas salaires, pour les employeurs en France viennent en partie contrebalancer le fait le salaire minimum est relativement plus élevé que dans les autres pays de l’UE. 

Le salaire minimum, quels effets ?

Sur l’emploi

La théorie néoclassique prône une baisse de l’emploi si le salaire augmente au-dessus du niveau du marché par exemple via une loi sur le salaire minimum. En effet, les entreprises réduisent les opportunités d’emploi puisque le travail devient relativement plus cher. Cette question récurrente de l’impact sur l’emploi du salaire minimum selon Card et Krueger (2015) ne peut être observée sans certaines irrégularités. Il s’agit de comprendre le degré de réponse de la demande de travail à une variation du salaire. C’est ce que l’on appelle l’élasticité. 

Cette élasticité est d’autant plus forte que l’élasticité prix du produit est élevée, que les facteurs de production peuvent être facilement substituables, que l’augmentation de l’offre des autres facteurs n’ait pas d’impact sur leurs prix et que le coût de la main d’œuvre représente une part importante des coûts de production.[14]Cependant au regard de la récente littérature et sous le prisme d’une approche plus sectorielle, les effets sur l’emploi sont bien souvent faible ou non-significatifs (Kuddo et al., 2015).

Cas particulier : un marché en monopsone

Un marché en monopsone se définit par un seul demandeur et beaucoup d’offreur : à court terme, l’imposition d’un salaire plus élevé (mais inférieur au salaire pour lequel la dépense marginale est égale à la recette marginale) permet d’augmenter le niveau d’emploi. Ceci s’explique par le fait que le monopsone applique une rémunération inférieure à la productivité (appelée « pouvoir du monopsone »). Ce dernier, avec un coût du travail qui augmente, est incité à augmenter la production et l’emploi pour maximiser ses profits. A long terme cependant, des effets de substitution avec le capital suite à la hausse du coût moyen peuvent réduire cet impact positif sur l’emploi voir l’annihiler et impliquer des effets inverses. Azar et al. (2019) montrent ainsi que dans un marché fortement concentré (type monopsone), l’élasticité de la demande de travail au salaire serait positive i.e. se traduirait par un impact positif sur l’emploi. Sur les marchés fragmentés (marché plus concurrentiel), l’impact sur l’emploi serait cohérent avec la théorie néoclassique, négatif.

Sur d’autres variables macroéconomiques

La littérature s’accorde à dire que l’augmentation du salaire minimum a des effets négatifs sur la pauvreté et les inégalités. L’augmentation des salaires pour les travailleurs inexpérimentés et/ou non-qualifiés permet d’augmenter leur pouvoir d’achat, stimule la consommation. Ceci implique une hausse de la demande agrégée et débouche sur un impact positif pour la production et l’emploi (sous condition que la compétitivité externe et l’investissement ne diminuent que faiblement et que la hausse de la consommation ne se réduise pas à une hausse des importations [effet d’éviction]). 

Le salaire minimum est également adossé à des effets de débordements. Ces derniers apparaissent lorsque les agents plus expérimentés et/ou plus qualifiés demandent à leur tour des augmentations salariales. Il est de ce fait important de vérifier empiriquement si une variation du salaire minimum implique effectivement une modification du salaire moyen (médian).

La hausse du salaire minimum peut enfin induire une augmentation de la productivité, avec des employés plus motivés par de meilleurs salaires. Ces effets se rapprochent de la théorie du salaire d’efficience dont l’un des précurseurs est Akerlof (1984). Les employés ont alors tendance à rester plus longtemps en poste, réduisant le turnover (Dube et al., 2016). La réduction du turnover[15] incite également les employé et les entreprises à investir dans le capital humain (formation continue) dans le but d’améliorer toujours plus la productivité.[16] Au niveau agrégé, l’augmentation de la productivité globale améliore l’efficacité des entreprises.

Sur les dépenses publiques

Bien que le salaire minimum soit vu comme une politique initialement neutre en termes de dépenses publiques, il n’en demeure pas moins que certains collatéraux apparaissent. C’est par exemple le cas lorsque la rémunération dans la fonction publique est adossée au salaire minimum. Mais c’est également le cas lorsque les dépenses de protection sociales (pensions, invalidités, maternité.) sont automatiquement reliées au salaire minimum. Par ailleurs, en se référant à la théorie néoclassique et à l’augmentation du chômage en cas d’augmentation du salaire minimum, les dépenses sociales devraient également augmenter. Enfin, si pour éviter un impact négatif trop important sur le coût du travail, le gouvernement procède à des allègements de charges sociales pour les entreprises, les recettes fiscales peuvent être directement impactées, ce qui est particulièrement mis en exergue si la mesure n’est pas suivie d’une augmentation de l’emploi.

La proposition de directive sur le salaire minimum

Il ne s’agit bien évidemment pas de proposer un seul salaire minimum dans l’ensemble de l’Union Européenne mais plutôt de tendre à plus de convergence à la hausse des salaires minimaux. In fine, le but est de répondre aux objectifs de développement durable à savoir offrir un niveau de vie digne et réduire la pauvreté au travail.[17]

Dans les grandes lignes, la proposition de directive[18] préconise un renforcement des conventions collectives (le seuil de 80% de la main d’œuvre couverte a été proposé). Ces dernières semblent avoir un impact positif sur la distribution des salaires, sur la réduction des inégalités et de la pauvreté au travail. Si elles ne sont pas efficientes, un recours à un salaire minimum, à un seuil adéquat pour assurer une baisse de la pauvreté au travail, devra être envisagé (voir Salaire minimum dans l’UE  et Salaires minimaux adéquats dans l’UE pour plus de détails).

Conclusion

Nous avons vu au cours de cet article les grandes lignes du fonctionnement du marché du travail et son caractère le distinguant des autres marchés dans la vision néokeynésienne. Nous avons mis en exergue les raisons qui poussent à vouloir mettre en place un salaire minimum et les arguments qui freinent l’impact positif escompté sur la pauvreté et les inégalités, à savoir l’impact ambigu sur l’emploi. A ce jour, la littérature économique ne propose pas de consensus clair et cet article n’a pas pour but d’en donner un mais plutôt de fournir un premier éclairage sur les tenants et aboutissants qui régissent le marché du travail et le débat sur le salaire minimum en plein cœur d’une proposition de loi sur le pouvoir d’achat. Les questions que posent l’instauration et la détermination d’un salaire minimum se caractérisent par leur transdisciplinarité et revêtent des dimensions certes économiques mais tout autant sociales et politiques avec des implications de court et de long terme qui s’affrontent.

Références :

Akerlof, G. A., & Yellen, J. L. (Eds.). (1986). Efficiency wage models of the labor market. Cambridge University Press.

Azar, J., Huet-Vaughn, E., Marinescu, I., Taska, B., & Von Wachter, T. (2019). Minimum wage employment effects and labor market concentration (No. w26101). National Bureau of Economic Research.

Card, D., & Krueger, A. B. (2000). Minimum wages and employment: a case study of the fast-food industry in New Jersey and Pennsylvania: reply. American Economic Review90(5), 1397-1420.

Card, D., & Krueger, A. B. (2015). Myth and measurement. The New Economics of the Minimum Wage. Princeton University Press.

Dube, A., Lester, T. W., & Reich, M. (2016). Minimum wage shocks, employment flows, and labor market frictions. Journal of Labor Economics34(3), 663-704.

Husson, M. (2020). Salaire minimum et emploi : histoire d’un débat. La Revue de l’Ires100(1), 15-42.

International Labour Organization (ILO). 2016. Minimum Wage Policy Guide http://www.ilo.org/global/topics/wages/minimum-wages/lang–en/index.htm  [accessed 02 July 2022].

Katz, L. F., & Krueger, A. B. (1992). The effect of the minimum wage on the fast-food industry. ILR Review46(1), 6-21.

Kuddo, A., Robalino, D., & Weber, M. (2015). Balancing regulations to promote jobs.

Robinson, J. (1969). The economics of imperfect competition. Springer.

Seccareccia, M. (1991). Salaire minimum, emploi et productivité dans une perspective post-keynésienne. L’Actualité économique67(2), 166-191.

Sodsriwiboon, P., & Srour, G. (2019). Back to basics: Does a Minimum Wage Help Workers? Finance & Development56(001).


[1] Les termes de l’emploi font essentiellement références aux salaires, aux diverses compensations, aux conditions de travail.

[2] Ici, le prix du travail sera compris comme étant le salaire, la rémunération, le cout du travail, le revenu bien que ces notions revêtent des définitions différentes. Voir le site de l’INSEE pour des précisions sur ces différences.

[3] Par mesure de simplification, l’emploi ici se défini en « équivalent temps plein », c’est-à-dire que nous ne considérons pas, par exemple, le recourt au temps partiel comme canal d’ajustement.

[4] La demande est vue ici en termes agrégés ; cette simplification est trompeuse, la demande peut être également approchée au niveau d’une firme ou d’un secteur précis.

[5] Ce raisonnement ne distingue pas les effets de court et de long termes. En effet, à court terme, l’ajustement par une substitution en capital est relativement faible (coûts d’ajustements élevés).

[6] Cette hypothèse ne tient pas compte du fait qu’un individu à court terme ne peut pas changer de secteur (formation) ni n’est mobile (coût de la migration).

[7] Nous avons volontairement simplifié le raisonnement afin de mettre en lumière certaines intuitions. Par exemple, nous ignorons ici complètement les effets sur le commerce international

[8] La propension marginale à consommer des salariés au salaire minimum est proche de 1.

[9] En France, cette production statistiques est produites par deux instituts que sont l’INSEE et la DARES. Chaque année sont publiées les données et analyses sur le marché du travail dans l’édition Emploi, chômage, revenus du travail.

[10] OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique

[11] Pour une revue détaillée des différents niveaux de fixation du/des salaire(s) minimum, se référer à ILO (2016).

[12] A noter que généralement, les agents de la fonction publique ne sont pas concernés par les réglementations sur le salaire minimum. Les travailleurs agricoles et les travailleurs domestiques sont les groupes les plus fréquemment exclu des systèmes de salaire minimum.

[13] L’indicateur utilisé au niveau international, l’indice de Kaitz compare salaire minimal au salaire moyen ou médian. Dans sa proposition de directive pour proposer un salaire minimum adéquat, le Conseil de l’Europe retient le salaire minimal net et le salaire moyen net.

[14] Ces éléments font référence à la loi de Hicks-Marshall sur la demande. Ces quatre éléments sont empiriquement vérifiés (les trois premiers étant toujours vérifiés).

[15] Le turnover désigne le taux de renouvellement du personnel d’une entreprise.

[16] L’impact sur le capital humain dépasse l’augmentation du bien-être individuel avec des effets de débordements non-pris en compte par l’individu dans sa décision de se former ce qui vient renforcer l’intervention du gouvernement pour internaliser le bien-être global.

[17] La pauvreté au travail fait référence à des individus et/ou ménages qui travaillent et qui pourtant se trouvent en dessous du seuil de pauvreté.

[18] La proposition initiale est disponible ici.